Zoom sur l’Université de Montréal (UdeM)
L’Université de Montréal se distingue par sa Faculté de médecine vétérinaire, le seul établissement d’enseignement vétérinaire au Québec et l’un des cinq en Canada. Elle se caractérise par un programme d’études intégralement dispensé en français.
Premier centre d’enseignement de la province, ce lieu offre à ses étudiants des conditions idéales pour leur apprentissage. La cité universitaire, le campus et la clinique vétérinaire s’alignent parfaitement pour offrir un environnement de travail exceptionnel pour les étudiants.
Malgré un processus d’admission qui peut sembler complexe, cette faculté demeure un choix préférentiel pour les étudiants internationaux, particulièrement pour les francophones.
UdeM : Comprendre le processus d’admission
Qui peut postuler ? Le statut à détenir pour étudier au Québec
La première condition à respecter pour pouvoir postuler à l’Université de Montréal est de posséder la nationalité canadienne ou le statut de résident permanent à la date limite des dépôts de candidature. En l’absence de l’un de ces critères, votre candidature ne sera pas recevable dans cette institution.
Pour plus d’informations sur comment obtenir le statut de résident permanent, consultez le site officiel du gouvernement du Canada.
Dans certains programmes d’études au Canada, un simple « permis d’études » suffit pour pouvoir étudier dans ce pays. Toutefois, ce n’est pas le cas pour les programmes vétérinaires.
Comment est évalué votre parcours académique ?
La seconde condition à respecter est que le candidat doit posséder un Diplôme d’Études Collégiales (DEC), équivalent du baccalauréat en France. Une présélection s’effectue ensuite sur la base du dossier de l’étudiant. Ceux qui sont sélectionnés sont ensuite conviés à passer le test CASPer.
Ce test ne jauge pas les connaissances académiques mais met l’accent sur les compétences transversales telles que la capacité à prendre une décision, le professionnalisme, l’éthique et la capacité à travailler en équipe. Pour ce faire, le test se sert de scénarios, sous forme de vidéos ou de textes, qui simulent des situations du quotidien.
Entretien oral : à quoi vous attendre ?
Enfin, les candidats sont invités à un entretien, qui peut se dérouler en ligne ou sur le campus de Saint-Hyacinthe. L’objectif de cet entretien est de vérifier l’intérêt, la motivation et les connaissances du candidat en matière de pratique vétérinaire.
L’évaluation finale de chaque candidature repose à 60 % sur le dossier académique et à 40 % sur le score obtenu au test CASPer.
En conclusion, le processus d’admission peut paraître plus complexe comparé à d’autres destinations. Cependant, c’est une étape nécessaire pour intégrer une université d’une telle renommée.
Il est également important de souligner qu’il existe une possibilité d’admission en deuxième année pour les candidats qui ont validé une ou deux années d’études en médecine vétérinaire à l’étranger. Néanmoins, cette admission est subordonnée à la réussite des examens de première et/ou deuxième année et à un entretien.
Dates importantes à retenir pour votre candidature
Pour les étudiants internationaux, les dossiers de candidature doivent être déposés avant le 1er novembre.
Il est crucial d’anticiper, en particulier en ce qui concerne les démarches administratives nécessaires pour étudier dans ce pays. Ces dernières peuvent s’avérer longues, notamment pour l’obtention du statut de résident permanent.
Estimation des frais de scolarité
Les frais de scolarité varient en fonction de l’université et du statut de l’étudiant. À l’Université de Montréal, les frais de scolarité s’élèvent à environ 30 000$ CAD pour les étudiants étrangers, soit environ 20 000 €/an.
À noter que les études coûtent généralement moins cher au Canada que dans les universités américaines.
Une question sur les études vétérinaires au Québec ?
L’équipe Vet’Etudes se tient à votre disposition pour y répondre.