1. Choisir une école dont le diplôme est reconnu en France
C’est certainement la première chose dont vous voudrez vous assurer !
Sachez qu’il faut remplir certaines conditions pour que le diplôme de médecine vétérinaire délivré dans un établissement étranger puisse être reconnu en France. Si vous avez pour projet d’exercer en France, il faut absolument vous en soucier !
En savoir plus sur les accréditations et la reconnaissance des diplômes de vétérinaire en France.
2. S’intéresser à la localisation
Quel pays ?
La localisation géographique est un critère très important à prendre en compte. Souhaitez-vous étudier dans un pays proche de la France, facilement accessible pour pouvoir rentrer voir vos proches ? Dans ce cas, les pays de l’Europe restent une bonne option. La Belgique, les Pays-Bas, la Suisse ou encore le Royaume-Uni, le Luxembourg et l’Allemagne sont tous accessibles en train depuis Paris. Pour se rendre dans des pays un peu plus éloignés comme le Portugal ou les pays de l’Europe de l’Est, il faudra opter plutôt pour des vols courts en avion.
Quelle ville ?
Avez-vous une préférence pour les grandes villes, comme Londres, Bruxelles ou Berlin ? Peut-être vous sentez-vous mieux dans des villes à taille humaine, plus petites ou avec une ambiance plus étudiante comme Oxford ? À vous de choisir en fonction de vos préférences. Prenez aussi en considération le coût de la vie, qui sera sensiblement différent si vous vous décidez pour une grande ville plutôt que pour une commune un peu moins attractive et dynamique.
Quel environnement ?
Vous êtes plutôt mer ou montagne ? Vous pouvez aussi faire votre choix en fonction de l’environnement proche de l’école visée. Si vous êtes adepte de randonnées, n’hésitez pas à vous tourner vers une ville située à proximité de parcs nationaux par exemple. Si ce sont les sports nautiques et le grand air marin qui vous font rêver, une ville côtière pourra faire votre bonheur.
Quel moyen de locomotion ?
Enfin, prenez garde aussi à la façon dont vous allez pouvoir vous rendre sur le campus. Est-il possible d’y prendre une chambre ? Y a-t-il des résidences étudiantes à proximité ? Pourrez-vous y accéder en transports en commun ? En combien de temps ? Ou bien faudra-t-il obligatoirement un véhicule pour faire vos déplacements ? Selon l’envie que vous avez d’investir dans un véhicule, le permis de conduire ou encore votre budget, c’est une question qui ne doit pas rester sans réponse.
3. Faire son choix par rapport à la langue d’enseignement
C’est évidemment un critère très important. Pour pouvoir postuler à des écoles vétérinaires étrangères, il faut pouvoir parler la langue d’enseignement afin de comprendre les cours et de pouvoir y participer !
Attention, même si certains pays étrangers proposent des cursus de médecine vétérinaire en anglais et en français, il vous sera quasiment obligatoire d’apprendre aussi la langue locale pour réaliser vos stages pratiques…
Pour trouver une formation de médecine vétérinaire disponible en français, vous pourrez vous tourner vers les pays suivants :
- La Belgique ;
- Le Luxembourg ;
- La Suisse ;
- La Roumanie ;
- Le Canada (plus précisément le Québec).
Les pays anglophones proposent des cursus en anglais, tout comme un certain nombre de pays de l’Europe de l’Est, et même le Japon !
Si vous êtes hispanophone, l’Espagne est incontournable, mais vous pouvez aussi vous diriger vers les pays d’Amérique latine comme le Chili ou le Mexique.
4. Préparer son budget : droits de scolarité et coût de la vie sur place
Les frais de scolarité doivent absolument être intégrés dans votre liste de critères. C’est d’ailleurs souvent un obstacle si les cursus proposés sont trop chers par rapport à votre budget. Vous devrez alors trouver des options de financement, comme des prêts étudiants ou des bourses.
En Europe, les formations en médecine vétérinaire les moins chères se trouvent dans les pays suivants :
- la Belgique
- l’Allemagne
- le Portugal
- l’Espagne
- les Pays-Bas
- l’Autriche
- la Suisse
- la Bulgarie
- la Serbie.
Sachez que les pays comme les États-Unis, le Canada, l’Irlande et le Royaume-Uni, s’ils font rêver bon nombre d’étudiants et sont réputés pour la qualité de leurs enseignements, restent des pays dont les frais de scolarité sont très élevés.
Au-delà des droits de scolarité, c’est aussi le coût de la vie sur place qu’il faut prendre en compte pour préparer au mieux votre budget. Certains pays sont plus chers que d’autres. Les dépenses en Allemagne ou en Suisse seront fatalement plus élevées que celles que vous ferez pour vivre en Bulgarie par exemple.
5. Bien regarder le programme et les spécialisations possibles
C’est aussi un critère auquel il faut penser, même s’il implique plus de long terme. Quels cours sont donnés ? L’établissement laisse-t-il une place importante à la pratique (stages, travaux dirigés en petits groupes, etc.) ?
La médecine vétérinaire regroupe de nombreux domaines et donne un large choix de spécialisations possibles. Certaines spécialités sont reconnues en France, parmi lesquelles la chirurgie des animaux de compagnie, l’ophtalmologie vétérinaire ou encore la médecine d’élevage et la pathologie des équidés.
Regardez ce que les différents établissements proposent, leurs méthodes d’enseignement, leur projet pédagogique, le descriptif des cours et les masters de spécialisation possibles. Si les spécialités qui vous intéressent ne sont pas proposées par les établissements que vous visez, demandez-vous comment rebondir au mieux et si les transferts sont possibles à la fin de votre cursus.
6. Quelle importance ont les partenariats ?
Les partenariats mis en place entre différents établissements d’enseignement supérieur ou avec des institutions ou le monde de l’entreprise peuvent avoir leur importance. Certaines écoles proposent à leurs élèves vétérinaires des stages au sein de structures partenaires ou des mobilités à l’étranger. Renseignez-vous sur les opportunités qui vous attendent une fois inscrit.
7. Comment évaluer la vie étudiante ?
Les années d’études sont censées être studieuses, certes, mais vous voudrez certainement sociabiliser sur place, créer des liens et sortir.
Certaines écoles favorisent grandement les rencontres et les échanges avec une vie étudiante très développée ! Clubs de sports, associations étudiantes, fanfare, voyages d’intégration… elles mettent un point d’honneur à organiser des événements en tous genres pour créer des moments de partage entre étudiants.
Sur leurs sites internet, elles sont nombreuses à mettre en avant les différents événements qu’elles organisent chaque année pour brasser les élèves, leur permettre de se rencontrer mais aussi de se détendre et de souffler entre les phases de travail intense.
N’hésitez pas à regarder les calendriers pour savoir ce qui se prépare et même à vous mettre en contact avec des étudiants pour qu’ils puissent vous renseigner sur l’ambiance au sein de l’école. Les journées portes ouvertes sont aussi indispensables pour mesurer par vous-même l’atmosphère d’un établissement et en découvrir les locaux et la vie sur place.
8. Les classements et la réputation des établissements
Les classements nationaux et internationaux peuvent vous permettre de choisir des écoles réputées, qui seront de vrais atouts sur votre CV, mais ils ne doivent pas être pris en compte seuls.
Pour assurer leur avenir, beaucoup d’étudiants se basent sur les grands palmarès pour savoir vers quelles écoles se tourner. Cependant, il faut avant tout que vous vous sentiez bien au sein de votre établissement pour décider d’y faire vos études ! Nous vous recommandons donc la méfiance : ne vous laissez pas séduire uniquement par les écoles les mieux classées, prenez le temps de vous intéresser à d’autres facteurs – entre autres, ceux cités dans cet article – qui pourront également avoir un impact sur la façon dont vous allez passer vos années d’études.
9. Les modalités d’admission
Parmi les nombreuses écoles vétérinaires situées à l’étranger, toutes n’ont pas les mêmes modalités d’admission ni les mêmes exigences.
À vous d’évaluer vos chances de réussite pour élaborer la meilleure stratégie d’admission possible.
Par exemple, si vous avez un dossier scolaire moyen, mais que l’admission d’une école vétérinaire que vous visez est conditionnée par la réussite d’un concours, vous pouvez tout à fait vous donner les moyens de préparer ce dernier pour y être admis.
Une école qui sélectionne sur dossier vous permettra d’obtenir une place si vous avez d’excellents résultats.
Pour les cursus anglophones, n’oubliez pas de vous renseigner sur le niveau d’anglais requis. Un niveau inférieur à celui qui est demandé ne sera pas forcément éliminatoire, mais gardez en tête que les écoles vétérinaires sont souvent sélectives et qu’il faut donc se démarquer avec un bon dossier pour assurer ses chances d’admission.
10. Les infrastructures de l’école
Enfin, les infrastructures de votre futur établissement sont aussi à prendre en considération pour faire votre choix.
Les études vétérinaires sont exigeantes et surtout, nécessitent un matériel de pointe. Vous pouvez privilégier des écoles vétérinaires qui vous donnent accès à un laboratoire, une bibliothèque ou encore une salle informatique pour étudier dans des conditions optimales par exemple.
Les infrastructures sportives peuvent aussi faire la différence ! Si vous pratiquez un sport régulièrement ou de haut niveau, vous voudrez certainement pouvoir vous entraîner pour vous changer les idées ou vous garder en forme, surtout pendant vos études. À vous de voir ce que les différentes écoles vétérinaires proposent, et ce qui est important à vos yeux.
Conclusion : quelle est la meilleure école vétérinaire ?
C’est avant tout celle dans laquelle vous vous sentez bien !
Avant de faire votre choix, commencez par définir vos propres contraintes comme la distance, le diplôme, le budget, la langue d’enseignement et les modalités d’admission.
Identifiez ensuite ce qui est important pour vous : classement, localisation, programme de cours, etc.
Enfin, vous pourrez trier les écoles selon les options qu’elles proposent et qui sont susceptibles de vous intéresser : partenariats, mobilité à l’étranger, infrastructures, vie étudiante…
Avec tout ça, vous devriez avoir une vision plus claire de ce qui vous attend, et surtout de ce qu’il vous faut pour vous sentir à l’aise pendant vos études. À vous de définir vos priorités, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse !
